Le mythique terrain de l'ISP/Bukavu
Le basket à Bukavu traverse une période difficile. Depuis la chute de la ville, aucune compétition n’a repris et les terrains d'entraînement restent souvent fermés ou à peine fréquentés. Prévu pour démarrer le 16 février 2025, le go du championnat 2024-2025 a été reporté en raison de la situation sécuritaire. Plusieurs joueurs ont quitté la ville, certains s’étant réfugiés au Burundi ou ailleurs pour fuir la guerre.
L’incertitude pèse sur la reprise de l’un des meilleurs championnats du pays. Certaines équipes, qui s’étaient préparées depuis janvier avec des investissements XXL, doivent revoir leurs plans. De Chaux Sport à Kabono, en passant par AMI-BK, tous attendaient le début de la saison. D'autres clubs préféraient patienter pour ajuster leurs effectifs en fonction de l’évolution de la situation. Du côté de l’Entente Urbaine de Basketball de Bukavu (EUBABUK), aucune décision officielle n’a encore été communiquée.
Mais si le championnat reprenait aujourd’hui, plusieurs questions se poseraient :
1. Les joueurs expatriés pourront-ils revenir rapidement ?
2. Le mercato sera-t-il prolongé pour permettre aux équipes de se réorganiser ?
3. Comment structurer une saison impactée par ces imprévus ?
4. Le calendrier des matchs pourra-t-il être réajusté pour tenir compte des contraintes actuelles ?
5. Comment mobiliser le public après une longue absence du championnat ?
6. Le choix des horaires de match devra-t-il être revu, avec moins de rencontres programmées en soirée ?
Tout en évitant toute précipitation, il est essentiel de trouver une issue pour relancer les activités sportives et permettre au basket de retrouver sa place. Ce n'est pas seulement une question de compétition, mais aussi de lien social, d'engagement et d'identité. Bukavu sans basket, c’est un corps sans son cœur.
#SEREMU II
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