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Élections au COC : Amos Mbayo est-il éligible à sa propre succession ? Analyses

 


Depuis quelques jours, nous assistons à un débat farouche entre les observateurs et analystes sportifs sur la candidature de Amos Mbayo Kitenge à sa propre succession lors des prochaines élections au Comité Olympique Congolais. Pour les uns, l'actuel président de la fédération des fédérations n'est plus éligible pour postuler. Mais pour les autres, nul ne lui empêche de briguer un autre mandat. 

Au vue de cette confrontation entre ces deux groupes qui semblent prêté une confusion, la rédaction de konisports.com se donne le devoir de consulter la loi sportive de la RDC pour départager.

La loi sur le Sport en RDC évoque sur les mandats des animateurs du sport dans deux lieux. Au niveau de l'exposé des motifs et à l'article 30 de ladite loi.

Au niveau de l'exposé des motifs, il est clairement dit que le mandat est limité à 8 ans.


"La loi souligne en outre le rôle de l'État dans ce domaine en tant que pouvoir organisateur et limite à huit ans au maximum le mandat des animateurs des entités sportives", fin de citation.

L'article 30 de la même loi semble compléter l'exposé des motifs mais il n'est pas clair puisque ça ne précise en aucun cas le nombre de fois qu'un dirigeant en fonction devrait renouveler son mandat.


"Sans préjudice des lois en vigueur et tenant compte de la nature spécifique des entités sportives, la durée et le nombre de mandats de ses comités de direction sont de 4 ans renouvelables", énonce l'article 30 de la loi.

Après l'exposé de ces deux dispositions, nous pensons que la loi semble porter une confusion en son sein ou soit elle est incomplète par rapport à ce cas. 

Donc, ceux qui évoquent que l'actuel président du Comité Olympique Congolais, Amos Mbayo a droit de postuler, ils n'ont pas tord parce que l'article 30 ne précise pas le nombre de fois de renouvellement du mandat. 

Et ceux qui disent aussi que Amos Mbayo n'est plus éligible à ce poste, n'ont pas aussi tord parce que l'exposé des motifs dit que le mandat est de 8 ans au maximum.

En bref, le problème se pose au niveau de la complémentarité de la loi entre l'exposé des motifs et l'article 30. Raison pour laquelle nous pensons que la meilleure des choses à faire pour l'instant, c'est d'introduire une requête en interprétation des ces deux passages au niveau de la Cour Constitutionnelle, sinon on risque de constater la naissance d'une crise au sein du Comité Olympique Congolais, ce qui ne sera pas une bonne chose pour le sport de la RDC en général.

Emma MULAMBA KAPANGA / Konisports.com

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