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Interview : Patrick Nzeng répond aux questions liées aux jeux de la francophonie


Dans cette interview de 8 minutes, Patrick Nzeng fait appel aux jeunes de la province du Lualaba qui pratiquent les disciplines à l’honneur aux jeux de la francophonie de se faire connaître via le ministère de sport.


Cette interview a été accordée à la rédaction de KONISPORT est réalisée par Eunice Mangasa et Jonathan Konyi, le samedi 11 septembre 2021.


Journaliste : Bonjour Monsieur,  


Patrick Nzeng : Bonjour, 


Journaliste : Pouvons-nous savoir qui vous êtes ? 


Patrick Nzeng : Je me nomme Patrick Nzeng, je suis ambassadeur des jeunes francophones dans la province du  Lualaba.


Journaliste : Dans moins d'une année, la République Démocratique du Congo va organiser les jeux de la francophonie.

De quelle manière, la province de Lualaba veut-elle participer ?


Patrick Nzeng : Nous sommes déjà en train de tabler sur ça avec le ministre de sport, qui est notre partenaire privilégié. Nous  avions déjà introduit notre état de besoin autour de ça pour que nous puissions lancer la sensibilisation des jeunes par rapport aux disciplines retenues aux jeux de la francophonie 2022.


Journaliste : Le commissaire au sport, loisir et culture, en présence de l'ambassadrice des jeunes de la francophonie a lancé, le 7 Août 2021, les activités de sensibilisation des jeunes du Lualaba pour les jeux de la francophonie.

Un mois après, quelles sont les activités  déjà réalisées ?


Patrick Nzeng : Nous avions déjà donné le cahier de charge au gouvernement provincial via le ministre de sport ,  qui est d’accord pour pouvoir nous accompagner autour de ça.


Nous attendons  une réponse clairement positive du côté gouvernement pour que nous puissions  nous lancer sur terrain.

Puisque la participation n'est pas réservée uniquement à la ville de Kolwezi. La ville de Kolwezi ne représente pas la province du Lualaba.


Nous avions vraiment souhaité que ceux qui sont dans nos territoires  puissent participer puisqu’il y a des grands talents que regorge la province qui se retrouvent par exemple à Lubudi, à Sandoa qui peuvent bien nous rapporter les médailles .


Journaliste : Les candidatures (athlètes) de pays sont portées par les représentants de chaque pays. Comment les jeunes Lualabais (rappeurs, photographes..) pourront soumettre leurs candidatures pour assister aux jeux de la francophonie ?


Patrick Nzeng : Les enregistrements étaient en ligne, depuis qu’ils ont été lancés; il y a presque huit mois ou une année, il y a ceux qui se sont fait enregistrer malheureusement ça n’a pas eu beaucoup d’engouement.


Nous étions invités à Kinshasa pour rencontrer les sphères de la francophonie dans le compte de jeux  pour  faire un plaidoyer autour de l’enregistrement des athlètes, parce que la sensibilisation  n’est pas à haute portée.

Nous risquons que les provinces ne puissent pas être totalement représentées et on risque que la ville province de Kinshasa  soit représentée au lieu et  place des provinces.


Nous allons effectuer notre voyage à Kinshasa pour faire notre plaidoyer autour de la participation des jeunes  puisqu'il faudrait  reprendre la  sensibilisation proprement dite  sur toute l’étendue de  la province du Lualaba et dans d’autres provinces.


Journaliste :  Y aura-t-il des jeux dans la province qui donneraient lieu à qualification pour les jeux de la francophonie ?



Patrick Nzeng : En principe oui, parce qu’il s’agit des jeux. Dans les jeux c’est la méritocratie. Si on pointait du doigt les participants, je crois que la province qui se considère comme une province pilote, nous risquons de ne pas ramener les médailles chez nous.


Nous attendons l’accompagnement du gouvernement pour aller dans toute l’étendue de la province dénicher les vrais athlètes  qui peuvent représenter la province et nous ramener les victoires.


Journaliste : Avec la nomination de Mr Tshiyoyo  à la tête des jeux de la francophonie . Peut-on dire que l'ombre d'un nouveau report est passée ?


Patrick Nzeng : Nous le voyons  se déployer çà et là, nous le voyons se battre pour que les choses soient  meilleures que les autres pays qui ont organisé. C’est un homme de terrain, c’est un homme qui est réaliste. Nous croyons fermement qu’il fera un bon travail.


Journaliste : Sur une échelle de 1 à sur 10, à combien se trouvent les préparatifs au niveau national des jeux de la francophonie ?


Patrick Nzeng : Les préparatifs évoluent, je ne sais pas vous dire à 80 % ou  à 70 %, mais je sais que ce pour ça qu’on a repoussé les jeux d’une année pour que le tout soit vraiment mieux fait parce que le chef de l’État compte que les jeux se déroulent mieux .


 

Journaliste : Quel message  adressez-vous à la jeunesse de la province du Lualaba ?


 


Patrick Nzeng : D’habitude, les jeunes ne s’intéressent pas et croient que ce sont les amis de Patrick Nzeng ou ses frères qui doivent partir et pourtant c’est la méritocratie.


Ceux-là  qui se sentent vraiment meilleur dans une discipline ou une autre, il est grand temps  de se faire connaître  soit par nous ou par les ligues.


Nous demandons aux différentes ligues de venir et s’identifier via le ministère de sport parce que le gouvernement provincial est censé et obligé de nous accompagner. Ce sont des jeux étatiques qui engagent les nations et les provinces.


Journaliste : Nous vous remercions.


Patrick Nzeng : Merci.



 

 

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